Un chèque qui se fait attendre
Pour sa part, M. Richard attend toujours son remboursement.
Le document, présenté par l’avocat de Protektor, stipule que Stéphane Richard reconnaît qu’il «avait l’opportunité de communiquer directement avec Groupe Protektor afin de négocier et discuter de ses mécontentements.»
De plus il y était écrit qu’il « a plutôt choisi d’adresser ses mécontentements directement auprès des médias. »
Tout cela était inacceptable pour le plaignant.
«C’étaient des faussetés qui étaient sur le papier», dit-il. «Je ne pouvais pas signer des choses qui ne sont pas véridiques, que le Groupe m’avait donné un coup de main que je n’avais pas essayé de négocier.»
Stéphane Richard ne comprend pas pourquoi l’entreprise de Vanessa Thiffeault-Picard lui demande de mentir pour obtenir le remboursement promis.
Son avocat trouve la situation inacceptable.
«À partir du moment où madame Picard a dit en ondes qu’elle allait le rembourser, elle a juste à le faire. Pas besoin de quittance de la part de M. Richard. On lui doit de l’argent, qu’on le paye.»
Pour ce dernier, il est temps que le gouvernement légifère ce type d’entreprise, qui offrent leurs services au victimes d’actes criminels pour protéger des consommateurs.
En attendant, l’avocat de Groupe Protektor se dit ouvert à modifier la lettre d’entente proposée initialement.