Une seule agression est de trop
Ma nièce a été victime de son conjoint il y a quelques années et elle a bien failli en mourir. Heureusement, elle a pu s’enfuir à temps pour éviter de périr par sa main, et par la même occasion, protéger la petite fille qu’elle avait eue avec lui. Mais ce n’est qu’un cas parmi plusieurs où des femmes et des enfants meurent par la main de conjoints violents qui se laissent aller à leurs pulsions meurtrières.
Le problème que je veux soulever, c’est que dans plusieurs cas de folie meurtrière, les familles des victimes vivent une double punition quand elles entendent ou qu’elles lisent dans les journaux le nombre effarant d’hommes violents qui s’en sortent avec une simple peine à purger à domicile. Elles ont de quoi bondir d’indignation, comme je le fais ! Elle est rendue où la justice, selon vous ? Eh bien, moi, je répondrai qu’on la met tout simplement aux poubelles !
Il y a quelque temps, une Lettre ouver-te de l’avocat Marc Bellemare qui fut ministre de la Justice du Québec en 2003-2004 et qui représente plusieurs victimes d’actes criminels depuis 1979, paraissait dans la page Opinions du Journal.
Il dénonçait que « l’an dernier seulement, 112 des 569 condamnés pour agression sexuelle au Québec, avaient bénéficié d’une peine à purger à la maison ». Cela grâce à une largesse de la loi C-5 du gouvernement Trudeau, en vigueur depuis le 17 novembre 2022. En conséquence, il demandait « … l’abrogation de cette loi ignoble au plus vite, puisqu’elle plombe la crédibilité de notre système de justice criminelle, méprise les victimes, banalise la criminalité et ignore la réprobation grandissante des citoyens envers elle. »
https://www.journaldemontreal.com/2025/01/20/une-seule-agression-est-de-trop