Difficile d’obtenir de l’aide pour les proches des victimes

De nombreuses familles se sont rendues samedi à la ferme Guyon de Chambly pour s’unir et pour amasser des fonds lors du rassemblement annuel de l’Association des familles de personnes assassinées ou disparues (AFPAD).

TVA Nouvelles

Les gens qui ont subi la perte d’une personne proche doivent vivre des moments difficiles sur une longue période avec une aide limitée. Ils doivent parfois se battre au quotidien pour accomplir de choses simples.

En cette occasion, Patrick Desautels, le père de trois enfants assassinés en 2012 à Drummondville, a livré un témoignage dans l’optique de transmettre un message d’espoir.

«Il s’agit d’avoir une mauvaise nouvelle et ça vient de défaire ta journée ou ta semaine, a-t-il dit en entrevue à TVA Nouvelles. Il y a des nuits durant lesquelles je ne dors pas bien. Juste d’être ici aujourd’hui pour parler avec d’autres gens, ça fait trois jours que je ne dors pas et ça va prendre une semaine ensuite à moins bien dormir. Tout me revient. C’est ma vie aujourd’hui. Il faut vivre la vie une heure à la fois.»

Les familles ont été réunies dans une papillonnerie, où des papillons peuvent voler en liberté.

En plus de pouvoir échanger avec d’autres familles lors de ce rassemblement, c’est également l’occasion de récolter de l’argent pour soutenir les membres de l’association.

L’un des objectifs de cette dernière est de briser l’isolement et de développer des liens de solidarité entre les familles.