Fin du cauchemar pour la Rimouskoise Béatrice Létourneau, qui sera indemnisée par la SAAQ
FRANÇOIS GAGNON/Radio-Canada/Publié le 13 décembre 2022
La cycliste rimouskoise, Béatrice Létourneau, blessée lors d’une chute après avoir été « frôlée » par une voiture en 2017, sera finalement dédommagée par la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ). Depuis les cinq dernières années, Mme Létourneau mène un combat auprès de la Société de l’assurance automobile du Québec pour que son accident de vélo soit reconnu. Le Tribunal administratif du Québec lui a finalement donné raison le 14 novembre dernier, alors qu’elle était représentée par son avocat Marc Bellemare.Désormais, il n’est plus nécessaire d’observer un contact physique avec un véhicule automobile pour qu’un accident impliquant un cycliste soit reconnu par la Société de l’assurance automobile du Québec SAAQ.
C’est qu’en 2017, un automobiliste a circulé près d’elle, sans toutefois la heurter. Je partais de chez mes parents, sur la route du Bel-Air, les automobilistes roulent très vite dans le secteur, mais j’étais habituée à passer par là. J’ai entendu un bruit de moteur s’approcher et après ça c’est passé tellement vite. J’ai l’impression que j’ai eu la peur de ma vie et je me suis sentie projetée, je ne me rappelle plus de rien ensuite parce que j’étais tombé tête première en plein milieu de la route. Je partais de chez mes parents, sur la route du Bel-Air, les automobilistes roulent très vite dans le secteur, mais j’étais habituée à passer par là. J’ai entendu un bruit de moteur s’approcher et après ça c’est passé tellement vite. J’ai l’impression que j’ai eu la peur de ma vie et je me suis sentie projetée, je ne me rappelle plus de rien ensuite parce que j’étais tombé tête première en plein milieu de la route
Avant l’accident, Béatrice Létourneau pouvait faire en moyenne 600 km de vélo par semaine.La jeune femme, dans la mi-vingtaine à l’époque, a par la suite fait une chute qui s’est traduite par de multiples fractures au visage, un traumatisme crânien et deux fractures dorsales. Béatrice Létourneau a aussi perdu six dents dans l’accident.La Rimouskoise rapporte que la SAAQ refusait de l’indemniser jusqu’à tout récemment, mais le Tribunal administratif du Québec en a décidé autrement. Nous ne ferons pas appel de la décision du Tribunal administratif du Québec et le dossier d’indemnisation de Madame sera pris en charge rapidement pour le versement des indemnités prévues à la couverture d’assurance. Nous ne ferons pas appel de la décision du TAQ et le dossier d’indemnisation de Madame sera pris en charge rapidement pour le versement des indemnités prévues à la couverture d’assurance. Nous ne ferons pas appel de la décision du Tribunal administratif du Québec TAQ et le dossier d’indemnisation de madame sera pris en charge rapidement pour le versement des indemnités prévues à la couverture d’assurance, écrit la porte-parole et relationniste de la Société de l’assurance automobile du Québec.
Un accident qui coûte cher
Béatrice Létourneau soutient qu’elle a dû débourser des milliers de dollars pour se rétablir. En plus, il a été gentil, il m’a fait la greffe osseuse à l’hôpital, alors que ça aurait pu se faire en clinique privée. À titre d’exemple, pour un chirurgien maxillo-facial, dans ma situation, je dois payer 11200dollars. En plus, il a été gentil, il m’a fait la greffe osseuse à l’hôpital, alors que ça aurait pu se faire en clinique privée. À titre d’exemple, pour un chirurgien maxillo-facial, dans ma situation, je dois payer 11 200 $. En plus, il a été gentil, il m’a fait la greffe osseuse à l’hôpital, alors que ça aurait pu se faire en clinique privée, souligne-t-elle.
Le travail des policiers critiqué
Qui plus est, le jugement du Tribunal administratif du Québec écorche le travail de la Sûreté du Québec de Rimouski lors de l’accident. Le Tribunal révèle que les policiers ont écarté trop rapidement l’implication d’un véhicule dans l’accident, sans avoir questionné le seul témoin direct, soit l’homme qui a secouru Béatrice Létourneau.Les policiers ont plutôt conclu qu’elle a chuté en raison des mauvaises conditions de la route. Quand j’ai eu accès au rapport, j’étais enragée parce que c’était juste des faussetés. Je vois ça comme de la négligence, il n’y avait pas de déposition du témoin, c’était inscrit que je n’avais pas de casque, alors que les ambulanciers avaient indiqué que je portais un casque et qu’il était fendu à la suite de ma chute.
Quand j’ai eu accès au rapport, j’étais enragée parce que c’était juste des faussetés. Je vois ça comme de la négligence, il n’y avait pas de déposition du témoin, c’était inscrit que je n’avais pas de casque, alors que les ambulanciers avaient indiqué que je portais un casque et qu’il était fendu à la suite de ma chute. Quand j’ai eu accès au rapport, j’étais enragée parce que c’était juste des faussetés. Je vois ça comme de la négligence. Il n’y avait pas de déposition du témoin, c’était inscrit que je n’avais pas de casque alors que les ambulanciers avaient indiqué que je portais un casque et qu’il était fendu à la suite de ma chute, déplore la cycliste.
Malgré son long combat, cette victoire lui permet de voir la lumière au bout du tunnel. C’est beaucoup d’émotion, j’ai énormément pleuré et c’est comme si je ne pouvais pas croire que je me sortais enfin de ce cauchemar. Je suis vraiment soulagée. C’est beaucoup d’émotion, j’ai énormément pleuré et c’est comme si je ne pouvais pas croire que je me sortais enfin de ce cauchemar. Je suis vraiment soulagée. C’est beaucoup d’émotion, j’ai énormément pleuré et c’est comme si je ne pouvais pas croire que je me sortais enfin de ce cauchemar. Je suis vraiment soulagée
confie Béatrice Létourneau.Avec les informations d'Isabelle Damphousse
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1940997/accident-saaq-beatrice-letourneau-velo-rimouski