Rente d’invalidité refusée à une femme atteinte de la maladie de Parkinson

 

QUÉBEC | Une femme de Québec qui vit avec la maladie de Parkinson en subit également les répercussions sur ses finances personnelles. Elle doit maintenant se battre contre la Régie des rentes qui lui refuse une rente d’invalidité.

JOSÉ LAGANIÈRE |
Journal du Quebec
MISE À JOUR 

Même si elle est affectée depuis au moins cinq ans par différents symptômes, ce n’est que le printemps dernier que Joëlle Desrosiers a eu le diagnostic.

La femme de 43 ans a été infirmière une dizaine d’années avant de devoir démissionner en raison de sa condition.

Après avoir tenté sans succès d’occuper d’autres emplois, la mère de deux enfants a vu sa situation financière se détériorer au point où elle et son conjoint, qui bénéficie d’un modeste fond de retraite, ont dû déclarer faillite.

La semaine dernière, autre coup dur, elle apprend que sa demande de rente d’invalidité lui est refusée par la Régie des rentes du Québec. La RRQ soutient que sa condition médicale fait toujours l’objet d’un traitement actif visant à améliorer sa santé. La femme ne comprend pas.

«Je prends des médicaments pour soulager mes symptômes, mais pas pour guérir ma maladie. Ma maladie va toujours aller de pire en pire. J’ai toujours été autonome dans ma vie et je me suis toujours débrouillée, mais là je ne sais plus quoi faire.»

L’avocat Marc Bellemare, qui a contesté plusieurs cas de refus d’indemnité par la régie des rentes, n’est pas tendre envers l’organisme gouvernemental.

«De refuser ces cas, c’est de la mauvaise foi à mon avis et ça mérite d’être contesté», a-t-il dit.

La femme a bien l’intention d’en appeler de la décision même si elle ne sait pas comment, financièrement, elle pourra passer à travers les mois d’attente à venir.