La famille de Marilyn Bergeron demande plus d’aide de la population montréalaise
La famille de Marilyn Bergeron affirme avoir reçu de nouvelles informations qui pourront aider à élucider le mystère de la disparition de la jeune femme survenue à Québec le 17 février 2008. La famille lance un nouvel appel à la population montréalaise dans le but d’inciter « des personnes qui détiendraient d’autres informations à parler ».
Jeiel Onel Mézil
La Presse
Photo COURTOISIE
Dans une conférence de presse tenue ce matin à Montréal, un ami d’enfance de Marilyn Bergeron, Jonathan Gauthier, a indiqué qu’elle lui a avoué, quelques semaines avant disparition, avoir reçu des menaces qui lui faisaient craindre pour sa vie.
Selon l’avocat Marc Bellemare, la déclaration de M. Gauthier « confirme ce qui explique le départ précipité de la jeune femme de Montréal ». « Soit elle avait assisté à quelque chose de très grave, soit elle avait connaissance d’un drame qui a eu lieu à Montréal », a affirmé Me Bellemare, dans une entrevue à La Presse.
Rappelons que Marilyn Bergeron est retournée chez ses parents, à Québec, quelques heures avant sa disparition. Avant, elle a vécu à Montréal pendant trois ans.
La famille Bergeron en a profité pour envoyer un message à ses proches à Montréal. « On veut lancer un appel spécifique aux personnes de son entourage à Montréal, particulièrement à celles qui vivaient dans le quartier d’Hochelaga et celles qui fréquentaient le Steve’s Music où elle travaillait », a dit Marc Bellemare.
Elle aurait été vue aussi en Ontario
En février dernier, la famille avait augmenté à 30 000 $ la récompense promise à toute personne qui fournirait de l’information permettant de retrouver Marilyn Bergeron. Depuis, 43 personnes se sont manifestées. « Les personnes qui nous ont contactés ont souvent confirmé qu’elle a vécu une situation traumatisante à Montréal », a indiqué Me Bellemare.
« Huit personnes nous ont aussi dit l’avoir vue en Ontario, particulièrement dans la gare de Kingston, a dit Me Bellemare. On est convaincus qu’on va la retrouver. Vivante ou décédée ».
Marc Bellemare a critiqué le Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) qui refuse jusqu’à présent de traiter cette disparition comme un dossier criminel. « C’est difficile à comprendre pourquoi ils refusent. Le fait que ce n’est pas un dossier criminel, on y met moins d’énergie ».
En 2015, la famille Bergeron a demandé au ministère de la Sécurité publique d’autoriser la Sûreté du Québec à prendre en charge l’enquête sur la disparition de leur fille. Cette demande a été refusée.
Marilyn Bergeron mesure 1,70 m (5’7 »). Au moment de sa disparition, elle pesait 52 kg (115 lb), avait les cheveux bruns et les yeux verts. Elle a un tatou en forme de pégase sur le côté droit de sa poitrine.
Toute personne qui détient de l’information à ce sujet est priée de contacter de façon confidentielle Me Marc Bellemare au 418-681-1227.